Je me réveille à 7 h ... aucun bruit, aucune lumière ... je replonge jusqu'à 9 h.
Un reste de quignon de pain et de saucisson et une orange en guise de petit déjeuner ...
... je rapporte les clefs du gîte à la ferme, je discute de nouveau avec les paysans ... lui se souvient que dans le col de Marie-Blanque, en fin d'étape, des coureurs du Tour avaient mis pied à terre une certaine année ; c'est aussi dans ce même col que notre ami Bernard (Thévenet) demandait si le sommet était encore loin ... ça promet !
En attendant, ce sera le col d'Ichère, très facile ... presque en haut, je discute quelques minutes avec une vieille dame qui fauche des orties dans le pré en face de sa maison pendant que sa soupe cuit ...
Si le paradis existe, on ne doit pas en être très loin ! |
Je bascule sur Sarrance où je déjeune : garbure (soupe locale avec viande et légumes) + brochettes agneau, frites, omelette norvégienne, vin et café, le tout pour 12 € ! (Ne le dîtes surtout pas aux parisiens, ils vont tous rappliquer).
Plus loin, rencontre avec un cyclotouriste, AMM (Accompagnateur en Moyenne Montagne), originaire du Beaujolais (de Lantignié où j'ai fait les vendanges du temps où j'étais jeune et encore beau, en corbeau, en corps beau, à vous de choisir), travaillant dans les Alpes pour l'UCPA ; il roule avec un vélo de course et une petite remorque courte, mono-roue, très légère dont il me vante les qualités de facilité de traction, de trajectoire ...
... ça vous tente ? Joli profil ! |
Les 4 derniers kms sont terribles, pourcentages de plus en plus élevés, route légèrement sinueuse mais suivant un axe assez rectiligne, aucun répit, on est toujours en plein effort !!!
De toute façon, il faut se méfier des cols portant des prénoms féminins, ainsi de la Madeleine dans les Alpes que l'on monte après être passé à "La Chambre" (je n'invente rien) ; et bien, la madeleine en question elle vous réserve des pourcentages assez costauds elle aussi.
Des chevaux, des vaches, des moutons "prioritaires" sur la route, tout le charme sauvage des Pyrénées!
Redescente sur le plateau du Bénou, je m'arrête discuter avec un vieux berger qui garde en bord de route avant de monter début juillet au pic d' Oriol où il garde l'été ...
Arrivée chez Nicole & Isa comme convenu vers 19 h, apéro tranquille, souper, discussions ...
Pour éviter tout risque de poursuite judiciaire, je tiens à signaler que toute ressemblance (des photos) avec des personnes connues serait totalement fortuite. |
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