Je suis réveillé dès 6h45 par les lycéens qui attendent le bus; Je leur explique mon aventure puis je me mets en route.Je n'arrive pas à me réchauffer, je roule tranquillement jusqu'à Ouistreham (pas de jambes ce matin) où je rencontre un type en handi-bike (vélo couché actionné par les bras), on discute un bon 1/4 d'heure technique et buts de l'association dont il fait partie sur Caen.
Je suis presque décidé à prendre un peu de repos ce jour, d'ailleurs je me paie un petit resto à midi.
Il faut quand même que je vous dise quelque chose que je ne vous ai peut-être pas encore dit , outre l'argent que l'on me donne parfois, je suis tout de même parti avec une carte bancaire en cas de problème. Physiquement, depuis quelques jours, j'éprouve le besoin physique et moral, de temps à autre, d'un bon repas ou/et d'un bon hébergement sinon je ne vais pas tenir la distance. Au début, je vivais, je crois, sur mes harmonieux petits bourrelets graisseux me servant de ceinture abdominale mais ces derniers ont fondu. D'ailleurs, en rentrant, je crois que je vais me reconvertir en coach en amaigrissement.
A un arrêt de bus, "quel courage" me dit une dame, on discute un moment, elle me donne 3 €.
Après le resto, je repars tranquille, rencontre un cycliste qui m'accompagne sur 15 kms, appréciable avec le vent de face.
Renseignements pris à l'office du tourisme : chambre d'hôtes disponible à 30 € à Colleville sur mer où j'arrive peu avant 19h après un petit contre la montre. Le pot de rillettes acheté à 16h et le pain restant d'hier feront l'affaire pour ce soir d'autant que demain matin j'ai le petit déjeuner chez mes hôtes: Mr et mme Anquetil (lui est le petit cousin de l'illustre Jacques).
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| au fil de l'Orne |
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| vieille bâtisse normande |
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