"Grasse matinée", j'émerge à 8h30. Hier soir, pour la première fois depuis mon départ, j'ai écouté de la musique classique sur la radio de mon portable ; qualité d'audition tout à fait acceptable pour ce type d'appareil si peu encombrant.
Discussion ce matin avec le pappy maraîcher, 90 ans, mais encore bon pied, bon oeil (par contre, les oreilles, c'est plus tout à fait ça).
Je range tranquillement mon bivouac ...
Au matin, une fois la porte coulissante ouverte, le soleil innonde ma "chambre". Vous remarquerez que le standing ne cesse de progresser puisque là, outre l'éclairage électrique, j'ai à ma disposition une prise pour recharger mes batteries (enfin celles de mes appareils photo et téléphone ; en ce qui concerne les miennes, c'est une autre affaire !).
Je pars vers 9h30 après avoir grignoté pain et chocolat (restes de la veille).
En rejoignant le Havre, je rencontre plusieurs cyclistes puis, au Havre, en demandant ma route, je rencontre un couple, allure et tenue sportive. Lui a travaillé avec Handicap International en Haïti avant de se retrouver, suite à un accident, tétraplégique ... longue remontée physique et morale, aujourd'hui il a retrouvé une grande partie de ses moyens.
Le Havre, mais pas de répit, l'accès au pont de Normandie s'avère introuvable à vélo, un moment je me retrouve sur l'autoroute (une première !) que je quitte au plus vite pour filer, dans des zones désertes, vers le pont de Tancarville.
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| Vue du pont de Tancarville |
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| le pont de Tancarville
Je reviens ensuite le long de l'estuaire, saluant au passage
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| le pont de Normandie
puis je file sur Honfleur
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Je discute avec une dame et son mari puis, à Trouville avec un cyclo de la région parisienne qui aimerait faire un tour comme ça, son épouse me file 3 €.
Plus loin, j'achète du pain, voyant le vélo et vu que c'est la fin de la journée, le boulanger me rajoute un pain puis, alors que je lui raconte mon périple, il sort 5 € sur le comptoir.
Arrêt à Houlgate, je grignote sur la plage, rencontre Evelyne (discussion un peu surréaliste par son intemporalité et sa teneur) puis je galère pour trouver un abri, mange un kebab puis me pose finalement derrière un arrêt de bus, à l'abri du vent, à 11h du soir. Et dire que sur cette "côte fleurie" (Honfleur - Deauville - Cabourg), de superbes villas inoccuppées, toutes plus cossues les unes que les autres se morfondent dans l'attente d'un peu d'air frais lorsque le propriétaire viendra.
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